Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 11:38
DCNS se dote d'un «technocentre»
Le premier patrouilleur de la nouvelle gamme Go-Wind doit être livré par DCNS à la marine française à la fin de l'année.
Le premier patrouilleur de la nouvelle gamme Go-Wind doit être livré par DCNS à la marine française à la fin de l'année.

Patrick Boissier, son président, en explique les enjeux dans le cadre du plan Championship.

À l'instar des constructeurs automobiles ou d'autres groupes de défense, DCNS se dote d'une structure d'excellence en matière de recherche. «L'innovation est fondamentale pour DCNS. Elle fait partie de son ADN, depuis la création de La Gloire, la première frégate cuirassée en 1858, ou du Narval, le premier sous-marin en 1899, à l'appontage, en première mondiale, d'un drone autopiloté sur une frégate en navigation, en 2010». DCNS consacre environ 8% de son chiffre d'affaires (2,5 milliards d'euros en 2010) à la recherche.

 

Dans le détail, DCNS Research concentrera à Nantes la quasi-totalité des équipes, soit 150 personnes et conservera à Toulon une équipe plus restreinte de 30 personnes. La nouvelle entité devient une composante de l'institut de recherche technologique (IRT) Jules-Verne que les pouvoirs publics viennent de retenir parmi 26 autres projets pour piloter une partie des investissements d'avenir dans le cadre du grand emprunt via aussi le pôle de compétitivité nantais.

 

«L'IRT Jules-Verne est dédié aux recherches sur les structures complexes dans les domaines de l'aéronautique, au naval, à l'énergie», précise Patrick Boissier. Basé à Nantes, il implique aussi Airbus, les chantiers STX-France, Daher, PSA Peugeot Citroën ainsi que des laboratoires.

 

Que sont les IRT?
Il s'agit d'instituts thématiques interdisciplinaires rassemblant les compétences de l’industrie et de la recherche publique dans une logique de co-investissement public-privé et de collaboration étroite entre tous les acteurs », qui doivent permettre de « renforcer les écosystèmes constitués par les pôles de compétitivité ». Source : projet de loi de finances rectificative pour 2010.

Les pôles de compétitivité (en l'espèce, nantais) ont joué un rôle essentiel dans l'émergence des projets d'IRT qu'ils ont labellisé.Une fois les projets conventionnés, les pôles continueront d'accompagner la vie des IRT selon les modalités propres à chaque projet. Cet accompagnement pourra concerner la participation à la gouvernance, la prise en charge de certaines missions, etc.

Dans tous les cas, il importe que pôles et IRT travaillent main dans la main sur leur territoire. Cette articulation doit aboutir à l'émergence de projets de R&D de rupture et favoriser la croissance économique des entreprises, l'emploi et la croissance.

Pôles et IRT veilleront ensemble au maintien de la cohérence de leur stratégie et de leurs actions, en particulier par la voie de lamutualisation.

 

 

 «L'innovation est nécessaire pour l'amélioration de la performance dans tous les domaines, favorisant ainsi notre croissance à l'international et dans nos métiers connexes», explique Patrick Boissier.

Parmi les projets d'avenir, le développement de centrales nucléaires immergées au fond des océans à partir de la technologie des sous-marins (nos éditions du 20 janvier 2011) ou encore une nouvelle gamme de navires baptisée Go-Wind dont le cycle de conception est passé de 3 ans à 18 mois et le coût a reculé de 30%.

 

«Nous avons développé plus vite et pour moins cher en innovant en matière de fabrication et d'organisation, notamment en adoptant des plateaux transverses, les bureaux d'études étant voisins des équipes de fabrication», indique Patrick Boissier. Le premier exemplaire de cette gamme, un patrouilleur de haute mer, doit être livré à la marine française à la fin de l'année. «Depuis que nous avons lancé la réalisation de ce navire pour que la Marine nationale puisse le tester, nous avons reçu de nombreuses marques d'intérêt de la part de marines étrangères» , poursuit le président.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 10:38

Source marc Choper, Le Monde du 1er Septembre

Du droit au bonheur pour tous.

M. Choper, dans son article publié dans le journal Le Monde du 1er Septembre évoque la nouvelle traque qui est désormais engagée à l'égard du régime Kadhafi : celle de l'argent dissimulé grâce aux rouages internationnaux par les tyrans des régimes dictatoriaux. J'ai trouvé personnellement l'article intéressant en ce qu'il montre les travers du système monétaire international et aussi comment une démocratie peut se retrouver à servir les intérêts de ce genre de personnage. Mais je veux aller plus loin. La démonstration réside surtout dans ma volonté d'exprimer un malaise chez le citoyen devant son droit au bonheur, et de démontrer que la régulation internationale financière n'est pas une simple lubbie, mais bien une nécessaire avancée de la démocratie internationale mais aussi locale. Quelque part, la notion du droit des peuples à disposer d'eux-même me semble bafouée par les marchés financiers. 

 

Tou d'abord l'objet de la quête de la fortune de Kadhafi vise à organiser le financement de la reconstruction de la Lybie. L'auteur de l'article a mis en évidence les écueils pour les spécialistes de cette traque, mettant en exergue la chance, l'intuition et l'expérience nécessaire des enquêteurs ainsi que l'importance de la résolution de l'ONU de faire geler les avoirs internationaux par les Etats solidaires de la Lybie. Cependant rien ne suffira à permettre d'en récupérer, ne serait-ce qu'une infime partie. 

On apprend rapidement que Patrick Grayson est chargé de la chasse à la fortune, était directeur général pour l'Europe de l'agence américaine de détectives Kroll Associates entre 1986 et 1994. Ancien des forces britanniques, il a eu un rôle de premier plan dans la mise au jour des actifs cachés à l'étranger par Saddam Hussein. M. Marc Choper, l'auteur de l'article précise d'ailleurs que M. Patrick Grayson avait découvert que le Raïs avait organisé une multitude de montages financiers pour devenir l'un des plus gros actionnaires de Matra et d'Hachette! J'ai donc bondi sur mon fauteuil.

 

Quand j'ai acheté des dictionnaires de la marque Hachette Matra, j'ai payé malgré moi, une partie des robinetteries en or du dictateur le plus influent du monde de l'époque et cautionné de manière indirecte les exactions qu'il pouvaient réaliser dans les villages victimes de ses atrocités, dénoncées depuis comme des crimes contre l'humanité. Petit humble citoyen, je payais donc sans le savoir, l'assise d'un criminel. En ce sens, étant une partie d'un peuple ayant le droit à disposer de lui-même et fervent défenseur des droits de l'homme, je me suis aperçu que j'avais payé pour consolider un régime, (c'est bien symbolique mais tout de même). Si peu que ma participation soit, Hachette est une multinationale qui vend partout dans le monde. Je ne parle même pas de Matra, entreprise spécialisée dans l'aéronautique, l'aérospatiale, l'automobile, le transport, les télécommunications, et on ne dira pas que le groupe, sous l'influence du groupe Lagardère s'est dirigé vers les médias et la presse! En ce sens, tous les citoyens, fervents défenseurs du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ont financé le régime irakien de l'époque, qui méprisait précisément ce droit des peuples dans ces propres frontières.

Le fait que le groupe Matra Hachette se dirige vers la presse n'est pas anodin. Le problème devient très alarmant si l'on sait qu'un dictateur actionnaire peut devenir très influent sur les données fournies par la presse, et cela n'invite pas à cautionner le système financier international dont la facilité à dissimuler des avoirs, conduit à s'interroger sur sa dangerosité

Continuons sur le thème de Kadhafi ; plus complexe que celui de Saddam Hussein selon M. Grayson. Ce dernier estime que le cas du Lybien est lié au fait que le "Guide" était dans une situation de "paria" à l'international. Il a donc développé un grand savoir-faire dans la dissimulation des avoirs volés, organisant une cascade de sociétés écrans et d'enseignes "coquilles vides" ouverte par des "hommes de paille" dans les paradis fiscaux. On y apprend à ce propose que la zone off shore des Antilles est un paradis (fiscal) très estimé et que la société qui finançait la résidence londonienne masquait une série de trusts masquant l'identité du destinataire. L'ensemble des avoirs ayant disparu sont estimés à 2,9 milliards, le montant global des avoirs lybiens gelés par l'ONU est estimé à 168 milliards de dollars.

Et voilà la phrase de l'article qui m'interpelle le plus : "En revanche, en ce qui concerne la fortune personnelle du Tyran et de ses proches, déterminer l'ampleur des vols d'avoirs relève de la pure devinette, car les Lybiens étaient passés maîtres dans l'utilisation des zones d'ombres de l'économie mondiale, insiste Global Witness". 

Si les Lybiens y arrivent et si Global Witness est au courant de ces pratiques, il est impossible de ne pas se dire que le système international ne permettent pas aujourd'hui à n'importe quelle entreprise une dissimulation massive d'avoirs considérables, que l'on soit un tyran, un Etat, une multinationale comme Total, une entreprise d'investissement à l'affût des règles internationales en la matière et d'échapper à toute forme d'imposition (aidé en cela par des niches fiscales inégalitaires, source de moindre-démocratie et de développement des inégalités sociales). De plus l'expérience Saddam Hussein démontre cette anomalie : que Kadhafi est nécessairement introduit dans les secteurs industriels des démocraties.

Deuxième passage choc de l'article : les "dispositifs sophistiqués montés par les responsables de la Jamahiriya" ont des "intermédiaires occidentaux" qui façonnent "ces structures". "Un réseau de banquiers privés, d'experts comptables ou d'avocats internationaux est passé maître dans l'art de faire fructifier les avoirs sales à l'abri des regards, la gestion de tels avoirs est une activité très lucrative". "Des potes et autocrates, qui disposent de l’immunité diplomatique, sont cajolés par les pouvoirs politiques, de gauche comme de droite. Et si les établissements occidentaux bien régulés refusent d’ouvrir un compte aux «politically exposed individuals», comme on appelle en jargon les dirigeants controversés, d’autres institutions, chinoises, indiennes, latino-américaines ou russes, plus accommodantes avec les fonds d’origine douteuse, s’en chargeront sans états d’âme." (Voilà comment légitimer la Real Politik soit dit en passant) "Le Koweït s’est efforcé pendant des années, avec l’aide de Kroll, de retrouver les fonds volés par Saddam Hussein lors de l’invasion de l’émirat. Au total, la récolte s’est révélée très modeste. C’est que le processus juridique de confiscation et de restitution d’actifs à l’échelle internationale est long et complexe." Dans un récent rapport très critique intitulé : « Les barrières à la récupérationdes actifs», la Banque mondiale dénonce les obstacles institutionnels créés par le manque de volonté politique, les lacunes de la coopération judiciaire internationale, les lourdeurs opérationnelles et les carences de la formation des magistrats et des enquêteurs."

 

Venons-en donc à la taxe tobin ou la volonté politique de développer une taxe internationale sur les transactions financières. Les mécanismes de dissimulation d'avoirs, inadmissibles et intolérables ne doivent pas endiguer la volonté de juguler les abus pratiqués. Car mon objectif est bien de démontrer que si le système est pourri par la possibilité de dissimuler des avoirs, il l'est aussi par le fait que la spéculation gangrène la démocratie à sa manière. Aujourd'hui, les stratèges financiers organisent des spéculations et créée des bulles financières à très grande échelle, et les ordres de bourse sont réalisés par des logiciels, à qui l'outil juridique de la dissimulation peut donner la possibilité de ne souffrir d'aucune forme d'imposition. Par ailleurs, La dissimulation peut devenir un outil juridique d'influencer les marchés à la hausse comme à la baisse et ce d'une manière qu'il est possible de dégager du profit sans autre forme que le simple fait d'anticiper la hausse ou la baisse. Si cette pratique organise l'instabilité des marchés et influence considérablement la dette des Etats qui repose sur les épaules des contribuables, elle peut parfaitement être régulée par des banques d'affaires aux avoirs très important, via des ententes (Renseignements à prendre auprès de personnalités comme Polson). Ainsi, il est théoriquement possible de décider de la chute d'un cours en y injectant des sommes considérables, et par informatique de multiplier les paris sur la hausse ou la baisse et de dégager un cash très important puis de le dissimuler. On ne voit pas pourquoi les banques ne le feraient pas.

 

De ce constat, il est parfaitement justifier de créer une taxe Tobin, qu'elle que soit l'échelle de celle-ci, car le marché financier est devenu nocif pour la démocratie. La crise de 2008 a nationalisé les dettes des banques, mais pas les profits. Les Etats sont soumis au marché et il faut inverser cette tendance catastrophique pour les peuples, pour lesquels l'ONU a proclamé le droit au bonheur et le droit de chacun d'avoir un travail (que le préambule de 1946 défend), une maison et une situation confortable. Intégrer une telle taxe a démontré en Suède, la fuite des investisseurs. Cela a-t-il empêché la Suède de se développer? Les investisseurs sont source de l'instabilité économique des Etats et de leur bananisation. Il n'y a qu'à constater le dessin de Plantu en couverture de Le Monde, le 1er septembre dénonçant Mme Bettencourt, constater l'affaire des rétro commissions et l'affaire Karachi pour laquelle le bouclier du non-déclassement des documents soupçonnés d'être compromettant pour le financement de la campagne de M. Balladur en 1995 a été levé par le Premier Ministre. doit-on évoquer l'affaire Woerth? 

Le discours des financiers est de dire que la croissance dépend des marchés financiers, c'est faux. La croissance ne dépend que du développement du PIB d'un Etat, la somme des valeurs ajoutés de chaque entreprise. Si l'entreprise n'a plus à payer de sommes considérables à ses actionnaires, alors elle peut envisager une stratégie de long terme, pérenne et saine pour elle-même et tous ses salariés, moisn encleinte à la rentabilité. La bourse est devenue une jungle qui désorganise l'économie et pas l'inverse, elle met une pression considérable sur les épaules des dirigeants en quête toujours d'une meilleure rentabilité. Les Banques ne doivent pas nuire à l'économie en spéculant. Leur détention des dettes d'Etats met ces derniers à leur pied. Il y a un conflit d'intérêt très grave.

Il faut arrêter de croire que l'entreprise dépend des marchés financiers, c'est un mensonge très bien organisé. Si une taxe sur les transactions financières doit se faire, il faut avoir le courage de l'assumer : si la zone euro l'adopte, oui les investisseurs iront en Angleterre. Mais notre zone, pourra envisager de fonctionner sur une base saine, où les cours des échanges ne se fera plus aussi rapide, mais d'une manière stable qui n'imposera plus autant de pression sur les salariés. La stabilité financière est la source du développement économique des peuples. Les marchés financiers est la source du développement économique de certains au détriments de tous les autres et l'alimentation de croissance zéro et de la récession. De plus cette bananisation des Etats invite à justifier la politique du Premier Ministre selon lauqelle l'Etat doit assainir sa situation économique!

Quelle ironie!! La dépendance inventée aux marchés, justifiant l'instabilité, permet au Premier Ministre de justifier la mauvaise situation économique de la France. Cette situation économique très difficile est une conséquence et non une cause. Il ne faut pas inverser les choses! Cette politique conduit à dire qu'il faut sabrer les services publics, supprimer les postes de l'Education, tailler l'hôpital public, réduire le nombre de fonctionnaires de la sécurité, transférer des compétences aux collectivités sans contre partie réelle afin d'organiser une absence de moyen, c'est inadmissible!

D'aucuns me répondront que suivre l'exemple de la Suède qui a eu ce courage de taxer les transactions financières n'est pas possible. La Suède avec 9 millions d'habitants, ce n'est pas la France, et l'exemple par conséquent ne peut être reproduit en France. Pourquoi?? Quel pessimisme! Parce que la France est très centralisée historiquement? Et bien décentralisons, Agissons, réagissons, défendons nous devant cette dictature de la pensée économique!

Permettons de concevoir des zones à 9 millions d'habitant avec une réelle liberté d'administration, voir une indépendance constitutionnelle, sans être soumise à un régime trop drastique de contrôle de l'Etat. Obligeons ces zones de 9 millions d'habitants à respecter des finances publiques saines et à diriger l'économie vers le local et non l'international, permettons la péréquation entres elles, créons une croissance saine basée sur une stabilité pérenne. Ce raisonnement prouve que la centralisation n'est pas la source de l'avenir démocratique. L'autonomie de ces collectivités devra être développée et le chemin fédéral doit être défendu pour lutter contre la puissance financière et de l'occulte. 

Accepter de croire que le marché doit dicter sa loi, c'est avaler un discours démagogique. Vous pouvez singer M. Katherine, ou réagir. Assez de bananes. Du courage, de la conviction et de la solidarité s'il vous plaît. 

Partager cet article
Repost0
30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 11:21

Voilà une réalité présentée par i-finance et M. Nicolas Boisvilliers via Challenge qui est bien alarmante sur les 5 années à venir, les investisseurs se ruent vers l'or comme en 1981, car la gauche est pressentie  pour arriver au pouvoir. Le lingot pèse 38000 euros en ce moment, contre 10 000 il y a 5 ans. ça fait réfléchir sur la bulle qui se créée.

http://www.ifinance.fr/article-video-apres-le-krach-la-ruee-vers-l-or-82860017.html

Alea Jacte est. Mais on espère que si la gauche passe, qu'enfin, ENFIN des mesures de régulation EFFICACES seront organisées. La situation de faire peser la dette sur les épaules des contribuables quand la spéculation est responsable est inadmissible.

Partager cet article
Repost0
17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 16:27

La dette américaine est passée de 2 900 milliards de $ sous l’aire Reagan à plus de 14 300 milliards de $ sous Obama. La dette US n’a cessé d’augmenter en 30 ans. Mais quel Président a le plus contribué ? La Réponse en image… 

 

Merci à la source!

 

en jaune : la dette antérieure

en noire : la dette liée au mandat présidentiel

en rouge : républicains

en bleu : démocrates

 

Partager cet article
Repost0
17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 11:48

La crise de la dette en Europe a suscité un sommet Franco-Allemand, entre le président Nicolas Sarkozy et la chancellière Allemande. De nouvelles mesures budgétaires entre les Etats Européens sont en gestation.

Le Sommet en visage un Gouvernement de la zone euro, plus puissant que l'ECOFIN, car constitué du conseil des chefs d'Etat et de gouvernement, se réunissant deux fois par an avec à sa tête un président stable ELU pour deux ans et demi, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen actuel se verrait chargé de présider la nouvelle instance. 

M. Sarkozy a annoncé que "Les Ministres des Finances allemand et français déposeront sur la table des instances européennes une proposition commune de taxe sur les transactions financières dès le mois de septembre. Pour l'instant aucune modalité n'est envisagée, mais l'une des possibilités envisagées serait de taxer à un taux très faible les mouvements internationaux de capitaux. 

Les pays de la zone euro au nombre de 17 se verront proposer avant l'été 2012 l'instauration de la règle d'or allemande sur l'équilibre budgétaire et envisager de l'inscrire dans leur Constitution respective afin de réduire les déficits. La recherche d'un consensus se fera autour de M. Fillon charger de prendre les contacts nécessaires avec les différences politiques françaises.

Le must du sommet réside dans l'idée d'un impôt commun dans l'assiette et son taux sur les sociétés franco-allemandes.

La création d'eurobonds reste exclue de manière catégorique. La Chancellière allemande préfère envisager cette possilbité en fin de processus d'intégration européenne et non au début. 

Ce procédé visant à protéger l'euro sur fond de solidarité reste cependant surprenant au regard des initiatives sur le recul de cette même solidarité concernant les frontières sauf à y voir dans la manoeuvre, une manière de doter l'UE de pouvoirs plus important.

En vérité, la réaction franco-allemande fait suite aux difficultés de l'instabilité des marchés financiers actuels, et surtout dans un contexte où les valeurs bancaires sont réllement malmenées, cf les craintes sur la Société Générale et les rumeurs de faillite qui lévitent autour de l'établissement financier. Ces craintes sont d'autant plus alimentées sur les marchés que le PIB franco-allemand a stagné au second trimestre (0,0% pour la France et 0,1% pour l'Allemagne).

 

Du reste, si les experts émettent des doutes quant à l'avancée juridique très importante qui se dessine et qui doit être saluée, il n'en demeure pas moins que le mécanisme devra être précisé : comment seront répartis les impôts? Quel taux sera apporté aux transactions? Quelle sera l'avancée sociale, et surtout en terme de solidarité sociale? Cette taxe sur les transactions financières, dont on peut présager qu'elle touchera des populations touchant à des sphères aisées sera redistribuée de quelle manière? 

Car le mécanisme européen ne doit pas aboutir à empirer les systèmes sociaux des pays comme cela a pu être la cas pour les PIGGS, signant un très net recul des services publics par des privatisations privant les Etats de recettes supplémentaires et donc n'endiguant pas le problème de la dette souveraine, mais bien en l'alimentant pour les année à venir, on peut déjà présager une dette souveraine de la Grèce à près de 200%. L'étalement de la dette grecque n'est donc pas la bonne solution et on ose espérer que la répartition se fera dans le rachat des services perdus. N'oublions pas que le cas de la Grèce contribue à plonger plusieurs générations dans une dépendance économique profonde à l'égard des marchés et alimente le creusement des inégalités sociales. L'individualisme est la primeur de la politique européenne pour l'instant. 

Or le projet de l'Europe est un projet qui doit viser à une solidarité sociale devant les concurrences accrues internationales, notamment celle des futures puissances : la Chine et l'Inde. L'Europe ne doit pas mener à une forme d'enthropophagie où la crise sert de prétexte à privatiser des services publics. Le service public c'est l'égalité de tous devant la loi. La privatisation à outrance conduit à l'exigence du paiement d'une prestation contre celui d'un service. Ce n'est pas là une Europe qui protège. C'est une Europe capitaliste. L'Europe ne doit pas oublier qu'elle devra être sociale.

 

Partager cet article
Repost0
16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 05:07
Chronologie de la crise financière 2007-2008
Mardi 10 Aout 2011 par Thomas Bonne, source démocratie sociale
 
Enregistrer au format PDF


- 2001 : la bulle des "nouvelles technologies" explose 

- 2002-2006 : La bulle immobilière se met en place.

Le secteur des nouvelles technologies est déserté et les capitaux se dirigent vers de nouveaux débouchés offrant une meilleure rentabilité. Ces arrivées massives de capitaux accélèrent le gonflement de la spéculation sur l'immobilier.

Une réel euphorie des marchés génère une prise de risque importante par l'octroi de crédits notamment aux Etats-Unis de crédits à des salariés pauvres, les subprimes sont mis en avant.

Pour garantir leur prêts, les biens cédés sont mis en hypothèque et le système fonctionne parfaitement du moment que les taux restent bas, et organisant des remboursements accessibles aux populations concernées. Il faut par ailleurs que la valeur des immeubles augmente en continue pour garantir le capital et les intérêts de ces prêts.

Les banques connaissent immédiatement le risque d'insolvabilité qui dépend d'un taux indexé. Le taux doit resté faible car en cas de hausse, le remboursement ne se fait plus sur le capital mais sur les intérêts. Pour se débarraser de cette patate chaude, les organismes de crédits ne conservent pas les créances. Ils "titrisent" les créances regroupées parmi d'autres pour les vendre sur les marchés financiers.  Les subprimes infestent rapidement les Sicav notamment des fonds d'investissement dont beaucoup d'américains détiennent l'essentiel de leur retraite. 

Les banques ne s'intéressent pas aux produits achetés, l'important pour eux c'est la rentabilité. Les subprimes sont comme des termintes qui viennent infester une vieille charpente, celle des banque. Ce mélange de subprimes à d'autres créances, qui consistait à diffuser le risque, ne permet pas de connaître le montant réel des subprimes sur le marché.

- 2006 : le taux directeur de la Réserve fédérale américaine atteint 5,75 %

En 3 ans, ce taux est passé de 2 % à 5,75 %. Or, les prêts « subprime » sont le plus souvent à taux variables et indexés sur ce taux.

Des emprunteurs, de plus en plus nombreux, ne peuvent plus payer leurs échéances. Leur logement sont vendus aux enchères et entraîne la baisse des prix de l’immobilier et donc de la valeur des hypothèques. La bulle dégonfle. Et la catactrophe sociale s'organise.

Entre 2004 et 2007, 1,2 millions d’Américains sont chassés de leur logement.

- Juillet 2007 : la chute des organismes de prêts hypothécaires

Les organismes de prêts hypothécaires à risque (tel l’American Home Mortgage) sont les premiers touchés par l’augmentation rapide des non remboursements de prêts « suprime ». La banque d’affaires américaine Bear Stearns doit fermer deux fonds spécialisés dans ce type de crédit. BNP Paribas suspend la valeur liquidative de trois de ses fonds qui venaient de perdre plus de 20 % en moins d’une semaine.

Vendredi 10 août 2007, tout s’accélère

Les banques se méfient des unes des autres, car la question se pose de savoir à quel point la charpente des autres est infestée par les subprimes. Elles ne se prêtent plus d’argent qu’avec une extrême réticence et à des taux très élevés.

Les banques centrales (la Réserve Fédérale américaine, la Banque Centrale Européenne, la Banque du Japon, la Banque d’Angleterre) interviennent massivement et mettent à la disposition des établissements bancaires sous forme de prêt plus de 400 milliards d’euros de liquidités (en dollars, livres, euros ou yens).

Mais les craintes des marchés s’étendent alors à toutes les opérations de crédit. La valeur des actions des fonds engagés dans le crédit immobilier, et ce, même s’il ne s’agit pas de « subprime » mais de prêt à des emprunteurs solvables s’effondrent. Corrélativement, les valeurs des actions des groupes bancaires font de même. 

Pour compenser leurs pertes sur ces marchés, les grands investisseurs se sont mis à vendre des actions qu’ils détenaient dans d’autres compartiments du marché financier. Ces ventes entraînent une baisse générale des cours boursiers. La panique commence à s’emparer des marchés financiers et ces baisses font boule de neige.

La crise monétaire est devenue une crise boursière qui, partie de Wall Street, n’épargne ni l’Europe ni l’Asie du Sud-est.

Sarkozy clame haut et fort sa volonté de « réguler les marchés financiers ».

- Octobre 2007 : les indices boursiers repartent à la hausse

- Hiver 2007-2008 : les dominos continuent à tomber

Tandis que les optimistes voyaient dans la hausse des indices boursiers une victoire du libéralisme oubliant les millions de personnes tombées dans une pauvreté extrême, la méfiance des banque entre elle continue son bonhomme de chemin.

Les faillites se multiplient. La banque britanique "Northern Rock" est nationalisée par le gouvernement travailliste. Les géants américains "Merrill Lynch" et "Citigroup" font appel à des fonds souverains (propriétés de l’Etat du Koweit ou de celui d’Abu Dhabi) pour renforcer leur capital social et éviter la faillite. Bear Stearns est racheté par JP Morgan.

L’affaire de la Société Générale et de Jérôme Kerviel, trader à l'ardoise de 5 milliards d'euros secoue le système bancaire français.

- Septembre 2008 : la crise repart de plus belle obligeant les Etats à racheter des banques

Les États ne se contentent plus, comme en 2007, de prêter de l’argent. Maintenant, ils rachètent les banques pour éviter leur faillite.

Après la nationalisation de "Northern Rock" par le gouvernement britannique, l’Etat fédéral américain nationalise, de fait, deux énormes institutions financières, "Fannie Mae" et "Freddie Mac", pour un montant de 200 milliards de dollars. Ces deux organismes garantissent près de la moitié des 12 000 milliards de dollars de crédits immobiliers aux Etats-Unis. A eux deux, ils ont perdu 14 milliards de dollars au cours des quatre derniers trimestres. Ce même Etat se refuse à sauver la banque d’affaires Lehman Brothers qui fait faillite. Il a fait le choix de nationaliser l'assurance AIG en déboursant 85 milliards de dollars.

Le Benelux nationalise partiellement "Fortis". Les gouvernements belge, français et luxembourgeois injectent 6,4 milliards d’euros pour sauver la banque franco-belge "Dexia". Le gouvernement français déboursera 3 milliards d’euros (1 milliard directement et 2 milliard par l’intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignation, organisme public). L’Etat allemand garantit 26,5 milliards d’euros pour sauver "Hypo Real Estate", établissement spécialisée dans le financement immobilier et très engagées auprès de Lehman Brothers. L'Etat se brûle et engage avec lui ses contribuables dans une spirale, tandis que le consortium de banques privées qui devaient compléter le sauvetage y renonce!

- Octobre 2008 : l’adoption du plan Paulson, 840 milliards de dollars

Georges Bush et Henry Paulson (Secrétaire du Trésor américain) proposent au congrès un plan de rachat des créances pourries des banques pour un total de 700 milliards de dollars en deux ans. Leur plan est rejeté le lundi 29 septembre par la Chambre des représentants à plus des deux tiers alors que seulement 40% des démocrates le rejette, Bush est dans une impasse. Finalement, un texte amendé, portant le total des fonds engagés à 840 milliards de dollars est accepté par le Sénat le 1er octobre et par la Chambre des représentants le 3 octobre.

Les dirigeants européens affirment rejeter l’idée d’un plan de sauvetage, copie-conforme du plan Paulson, pour les banques européennes. Ce sont aux gouvernements nationaux de s’en charger.

Les rachats de banques se multiplient : "Merrill Lynch" par Bank of America, "Halifax Bank of Scotland" par la banque britannique "Lloyds TSB". "Wells Fargo" et "Citigroup" se disputent le rachat (avec la garantie de l’Etat Fédéral) de la banque "Wachovia". La banqueroute de la "Washington Mutual" permet son rachat par JP Morgan. La banque espagnole Santander rachète la partie rentable de la banque britannique "Bradford & Bingley", le gouvernement britannique nationalise le restant : les pertes. Le principe de la nationalisation des pertes et de la privatisation des profits est acquis.

Le secteur financier américain a déjà licencié 153 000 salariés en 2007 et 103 000 depuis le début de 2008.

La récession s’étend des Etats-Unis à l’Europe. La France entre, elle-aussi, en récession.

Les annonces pour « réguler » le système bancaire et financier se multiplient mais les propositions ne se font jamais concrètes et les Autorités fédérales américaines, la Commission européenne, le G4 ou les dirigeants des Etats n’ont qu’un souci « rétablir la confiance » et préserver l’autonomie de la finance.

Depuis le début du mois de septembre, partout dans le monde, les indices boursiers s’effondrent ou repartent à la hausse tandis que se fait l’annonce de nouvelles faillites ou de celle de nouvelles interventions musclées de l’Etat fédéral américain ou des banques centrales (Réserve Fédérale, Banque Centrale Européenne, Banque d’Angleterre, Banque du Japon) qui offrent des centaines de milliards d’euros de crédit aux banques qui refusent toujours de se prêter entre elles tellement la confiance règne entre elles. La crise est lancée.

Elle se propage aujourd'hui à la dette souveraine et menace désormais gravement la souveraineté des Etats et surtout la situation de tous devant la gratuité des services publics, l'exemple grec est une réalité effroyable, fondements d'une démocratie sociale et juste, car l'appétit du capitalisme n'a pas de frein.

Partager cet article
Repost0
15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 16:51

Dossier : les événements politiques et économiques de l'année 2009

Voici un petit bilan chronologique des évènements politiques et économiques de l’année 2009.                                          

Janvier 2009, les principaux évènements de janvier 2009,

AFP/Chris Hondras

La crise financière pèse lourd sur l’économie, américains et européens organisent des plans de soutien financiers en faveur de pans entiers de leur économie dans l’objectif de limiter les liquidations des entreprises et juguler la très forte montée du chômage. Les secteurs de l’économie sont tous touchés : nouvelles technologies, marché de l’automobile, aéronautique (plan d’aide à EADS et la filiale Airbus), l’information. La France se place en tête de la fécondité en Europe et le mécontentement populaire se développe. Air France KLM garde sa plca de n°1 en Europe et absorbe 25% du capital d’Alitalia. EDF achète British Energy.

Barack Obama devient le premier président noir des Etats-Unis, annonce d’une nouvelle politique dans les relations internationales et environnementale.

 

 

Les principaux événements du mois de janvier  [ 12/02/2009  ]

 

Fevrier 2009, les principaux évènements de fevrier 2009,

Manifestations en Martinique - AFP/Thomas Coex

 

La France durant le 4ème trimestre de l’année 2008 a connu son premier recul du PIB depuis des lustres et la poussée du chômage touchant principalement les jeunes se ressent fortement. La récession s’installe et Fillon présente « la mesure des 1000 projets » pour relancer l’activité et l’emploi. Le Parlement Allemand vote un plan de relance de 50 Milliards d’euros s’étalant sur 2 ans, le Trésor américain organise un plan de stabilité financière. Les entreprises sont prises dans un véritable marasme. Le CAC40 s’écroule et atteint son plus bas niveau depuis 2003. Le S&P 500 subit lui aussi une forte baisse se rapprochant de ses mécdiocres niveaux de 2008.

 

Les principaux événements du mois de février  [ 19/03/2009  ] 

Mars 2009, les principaux evenements de mars 2009

Manifestation contre les paradis fiscaux - AFP/V. Lucchesi

 

Le directeur général du FMI, DSK, indique que la crise qui touche l’économie mondiale est la pire depuis plus de soixante ans. Les milliardaires voient leur classement annuel démontrer la fonte de leur avoirs par 2. La poussée au chômage s’accentue aux Etats unis. En France la pression sociale contraint le Gouvernement à publier un décret sur les rémunérations des dirigeants. En Guadeloupe, la grève général s’arrêt après 40 jours de conflit. Les restaurateurs obtiennent de l’Europe une baisse de la TVA. L’impact de la crise sur l’économie de l’automobile fait tomber des têtes. Les résultats des entreprises du CAC 40 baissent de 40% ! les Entreprises de standart & Poor 500 passent au rouge pour la première fois depuis 1935. La dernière semaine de mars, la bourse mondiale repart à nouveau à la hausse. Le yoyo s’installe, devant les spéculations des sociétés d’investissement.

 

 Les principaux événements du mois de mars  [ 15/04/2009  ]

Avril 2009, les principaux evenements

La grippe au Mexique - AFP/Alfredo Estrella

A l’instar des précédents mois, Avril signe la continuité de léconomie dans la sclérose, des milliers d’emplois sont supprimés et la crise génère de plus ne plus de prévisions pessimistes. L’Allemagne anticipe un déficit de plus de 6%, la Chine une croissance de 6%, sous deux chiffres, ce qui est très inhabituel compte tenu de sa croissance exceptionnelle. En France, les mouvements sociaux se radicalisent, la Bourse de Paris reprend de l’altitude, avec +12%. Les Etats Unis reconnaissent enfin, l’impact du gaz carbonique sur l’environnement, au-delà de la prise de conscience, des mesures concrêtes sont mises en place.

 

 Les principaux événements du mois d'avril  [ 15/05/2009  ]

Mai 2009, les PRINCIPAUX EVENEMENTS DE MAI 2009

AFP/Frank Perry

Après un mois d’avril peu flamboyant mais envisageant une éventuelle sortie de crise au CAC 40, le mois de mai signe le recul du PIB, la montée toujours cruelle du chômage, et surtout plus alarmant une forte dégradation des finances publiques. De toutes parts, l’information est nauséabonde et terrifiante.  Depuis 4 mois la France connaît la grève des universités qui touche à sa fin. En Allemagne, la reprise d’Opel se fait par Magna au détriment de Fiat. GM aux Etats Unis, (pour général motors) se dirige petit à petit vers une faillite attendue. Le secteur automobile se range sous la protection de la loi du chapitre 11. Barck Obama siffle le départ d’une course à la réduction de la consomation des carburants.

 

 Les principaux événements du mois de mai  [ 19/06/2009  ]

Juin 2009, LES PRINCIPAUX EVENEMENTS DE JUIN 2009

AFP/Jeremy Melloul

La grippe H1N1 est annoncée par l’OMS comme ayant atteint le stade de la pandémie. La France connaît deux tragédies aériennes avec la perte de deux Airbus (Air France et Yemenia). Le transport aérien connaît par ailleurs sa pire crise. GM n’est plus leader mondial et Fiat achète 20% à Chrysler. Le chômage continue sa longue montée en France. L’UMP sort grand vainqueur des élection européennes. Nicolas Sarkozy s’exprime devant les deux assemblées réunies en Congrès à Versailles et lance le concept du grand emprunt. Le Gouvernement est remanié de manière musclée.

 

 Les principaux événements du mois de juin  [ 07/08/2009  ]

Juillet 2009, principaux evenements de juillet 2009

AFP

La taxe carbone fait l’objet de débats, Michel Rocard, qui remet son rapport au gouvernement sur la contribution climat-énergie, préconise de facturer la tonne de CO émise à hauteur de 32 euros dès 2010, Volkswagen rachète Porsche qui comme GM est frappé de plein fouet par la crise. La Poste change de statut et devient une Société anonyme (même s’il faudra attendre que le Parlement entérine la réforme le 13 janvier 2010.

 

Les principaux événements du mois de juillet  [ 23/12/2009  ] 

Août 2009

AFP

Taxe professionnelle. Bercy indique au patronat et aux collectivités que la taxe professionnelle sera remplacée en 2010 par une cotisation économique territoriale. Le déficit budgétaire a bondi à 86,6 milliards d'euros fin juin, les recettes fiscales chutant de 24,7 %. Madoff. Franck DiPascali, bras droit de Bernard Madoff, plaide coupable et se dit prêt à coopérer avec la justice pour faire la lumière sur cette fraude pyramidale de 65 milliards de dollars. Fonds de réserve pour les retraites. Le FRR enregistre une progression de 10,5 % au deuxième trimestre et efface ses pertes des trois premiers mois.Rebond surprise du PIB français mais hausse du chomage, +0,4% avec 10 000 personnes supplémentaires, élection présidentielle en Afghanistan dans un climat de très grande violence alimentée par les Talibans, polémique sur les bonus des trader.

Etats-Unis. Robert Kennedy, sénateur du Massachusetts, décède d'un cancer du cerveau. Le troisième frère Kennedy était un soutien fidèle de Barack Obama, notamment sur le dossier de l'assurance médicale.

Consultez le dossier des échos :

La réforme du système de santé américain

Les principaux événements du mois d'août  [ 23/12/2009  ]

 

Septembre 2009, les evnenements de Septembre 2009

AFP

France et Etats Unis connaissent un ralentissement de la progression du chômage. La Bourse reprend des couleurs et franchit la barre des 3800 points. Le G20 réunit les dirigeants des pays les plus riches du monde et prévoit une nouvelle gouvernance économique et financière. Les loyers parisiens baissent pour la première fois depuis dix ans. Les politiques de relance pèsent très lourd sur les comptes publics, la France envisage un déficit de 140 milliards d’euros ! La pandémie H1N1 est déclarée en France. Le procès clearstream démarre..

 

Les principaux événements du mois de septembre  [ 24/12/2009  ]

Octobre 2009

AFP

La Bourse de Paris quitte le top 10 des places financières mondiales derrière le Danemark, alors que les prévisions se font à la hausse. Les Français restent très pessimistes sur la sortie de crise tandis que l’engouement pour la création d’entreprise se profile très important. Le taux de chômage y étant pour beaucoup. Le Brésil organisera les JO 2016. Berlusconi, après dix ans au pouvoir, est rattrapé par la Justice qui invalide la loi d’immunité qui le protégeait. La Chine retrouve des couleurs, anticipant une croissance à + 9 %.

 

Les principaux événements du mois d'octobre  [ 24/12/2009  ]

Novembre 2009, PRINCIPAUX EVENEMENTS NOVEMBRE 2009

AFP

Si novembre signe le 20ème anniversiare de la chute du mur de Berlin, le mois des pluies semble aussi redonner à l’économie la folie des vertiges financiers, Warren Buffet rachète pour la modique somme de 34 milliards d’euros le géant du transport ferroviaire Burlington Nothern. La réforme de la Taxe professionnelle passe au Sénat, reprensentant constitutionnel des collectivités territoriales. Herman Vo Rompuy est nommé premier président du Conseil Européen. Dubaï subit la crise de plein fouet, à son tour.

 

 

Les principaux événements du mois de novembre  [ 24/12/2009  ]

Décembre 2009

AFP

Décembre 2009, c’est l’annonce par Nicolas Sarkozy d’un investissement public de 35 milliards d’euros, l’adoption par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur la privatisation de la Poste en SA, et la décision de Gordon Brown puis de Nicolas Sarkozy d’imposer lourdement les bonus 2009 des banquiers. L’économie mondiale connapit la grosse déception de l’échec des négociations sur le climat à Copenhague.

L’information la plus importante reste la mise en exergue du surendettement de la Grèce. Les grands indices boursiers européens vont amorcer une lente agonie. Alstom et Schneider Electric remportent l’appel d’offres pour racheter Areva et Exxon mobil achète XTO Energy. PSA et Mitsubishi annoncent leur volonté de créer un partenariat. Volkswagen fait de même avec Suzuki.

 

Les principaux événements du mois de décembre  [ 24/12/2009  ]

 

Partager cet article
Repost0
9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 19:11

Après 2008, il était clair qu'il fallait

- réformer en profondeur la finance mondiale pour en atténuer la volatilité,

- rééquilibrer la distribution des revenus pour assurer une croissance plus régulière et plus solide, fondée non sur le crédit mais sur le pouvoir d'achat préservé des classes moyennes et populaires

- revoir enfin les systèmes fiscaux pour taxer plus les classes riches, de manière à assurer aux Etats un revenu qui leur permettent de faire face à leurs engagements.

Le résultat est là : faute d'avoir séparé les activités purement spéculatives des banques de leur fonction de distribution du crédit, les économies sont de nouveau menacées, ce qui diffuse un sentiment de panique irrépressible.

Le sentiment de privatiser le profit et de nationaliser les dettes plane.

Propos recueillis ici

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 22:23

Le 8 Juillet 2011, quelques économistes de renom se sont retrouvés à Aix pour se livrer à un diagnostic impitoyablement réaliste sur la situation de l'Etat. Lui qui se redonnait une réalité en 2008, intervenant pour sauver la baraque, à coups de milliards d'euros, de yen ou de dollards, elle, qui s'écroulait après les erreurs de calcul d'un jeune golden boy à la société générale.

 

Aujourd'hui, cet Etat flamboyant, s'est enflammé et se trouve acculé, démonétisé, privé de toute marge de manoeuvre, endetté auprès des marchés financiers, dictés par loi de l'occulte. Les économistes ont été sans le dos de la cuillère, assénant que les Etats ont perdus leur crédibilté selon Jean-Hervé Lorenzi, président et organisateur de l'évènement. Hubert-Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, précisait le coup de scalpe : "leur intervention n'a pas ouvert une nouvelle phase de retour au keynésianisme, la légitimité des Etats reste toujours contestée, d'abord par les marchés".

 

"L'Etat est en faillite, il doit être réinventé" prévient le patron de la caisse des dépôts, M. Augustin de Romanet. Mais le coup ultime vient du sabre de Jacques Attali, qui après avoir présenté la somalisation de la planète évoquant la disparition de la puissance publique au profit de mafias économiques, il dénonce ces "Etats mythomanes", qui se contentent de reporter les problèmes et non de les résoudre. Ces plaintes rappellent tellement celles des africains, victimes de la corruption des élites par les multinationales dans les Républiques bananières. Le vrai maître à penser selon lui, n'est ni Walras, ni Keynes, ni Schumpeter, mais Madoff, l'escroc qui trompait son monde en construisant des pyramides de dettes.

 

Les Etats Unis sont dans un état alarmant, la zone euro dans un état grave, la Grèce en faillite, et viendra le Portugal puis l'Espagne. La montée du souverainisme se nourrit de cette situation. La Chine connaît une inflation sans précédent. Le pire est à venir.

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 12:40

 

La presse actuelle se rue sur le scandale du directeur général du Fonds monétaire international, notre cher Dominique Strauss-Kahn dont la gestion de la crise 2008 a été louée par de nombreux observateurs. Pulsion ou complot digne d’un vrai polar, l'accusation dont il fait l'objet ne doit pas occulter que DSK est le directeur général du FMI. Plus pour quelque temps à ce que l'on peut lire dans la presse puisque Christine Lagarde est pressentie pour remplacer l'ex-présidentiable à la tête du fonds, ou bien encore le ministre des Finances actuel turque.

Cela étant, la presse à scandale aurait pu se concentrer sur le côté padégogique de l'affaire et expliquer l'objet du FMI...

Mais à quoi sert le FMI ?

Le FMI est un fonds international qui a pour mission d’encourager la coopération monétaire internationale, de veiller à la stabilité financière, de faciliter le commerce international, d’œuvrer en faveur d’un emploi élevé et d’une croissance économique durable, et de faire reculer la pauvreté dans le monde. Créé en 1945, le FMI est gouverné par ses 187 Etats membres ce qui fait de lui une Institution quasi universelle. Il rend compte de son action aux membres.

A l’origine

Le FMI a été créé en Juillet 1944, à l’occasion d’une conférence des Nations Unies tenue à Bretton Woods dans le New Hampshire aux Etats-Unis. La crise de 1929 est alors encore dans toutes les têtes et pointée comme étant à l’origine de la Seconde Guerre Mondiale. Les 44 membres des nations Unies ont alors volonté d’établir une coopération économique afin de réguler le système monétaire international pourri par la compétitivité des dévaluations monétaires qui ont contribué à la crise de 1929.

 

Le FMI voit donc son champ d’action définit : VEILLER à LA STABILITE DU SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL, c'est-à-dire le mécanisme international qui organise les échanges entres les Etats entre eux ou avec des personnes privés et qui régit principalement les changes et les paiements. L’idée est aussi en quelque sorte de maintenir une croissance économique durable et accroitre les niveaux de vie, avec cette utopie de réduire la pouvreté dans le monde. Le mandat du FMI a été récemment révisé en raison de la crise financière de 2008 qui s’étend désormais à l’ensemble des questions macroéconomiques et financières ayant une incidence sur la stabilité financière.

 

Le FMI est donc chargé de surveiller les politiques économiques des Etats et leur évolution à l’échelle nationale, régionale et mondiale. Dans cette mesure, il prodigue des conseils au 187 Etats membres, encourage les politiques permettant d’assurer la stabilité financière et permettant l’accroissement des niveaux de vie. Il évalue par ailleurs les perspectives de l’économie mondiale, établi un rapport sur la stabilité financières dans le monde et lévolution des Finances publiques internationales dans le « Fiscal Monitor » (moniteur des finances publiques) et publie de nombreux rapports sur les perspectives économiques régionales.

Le FMI en quelques chiffres

  • Nombre de pays membres : 187 pays
  • Siège : Washington, D.C.
  • Conseil d’administration : 24 administrateurs représentant des pays et groupes de pays
  • Effectifs : environ 2.500, originaires de 160 pays
  • Total des quotes-parts : 340 milliards de dollars EU (au 31 janvier 2011)
  • Complément de ressources promis ou engagé : 600 milliards de dollars EU
  • Encours des prêts (au 31 janvier 2011) : 254 milliards de dollars EU, dont 190 milliards non encore tirés (voir tableau)
  • Principaux emprunteurs (encours au 31 janvier 2011): Roumanie, Ukraine, Grèce
  • Consultations au titre de la surveillance : achevées pour 120 pays au cours de l’exercice 2010 et pour 88 pays au cours de l’exercice 2011 au 11 février 2011
  • Assistance technique : prestations dans les pays pour l’exercice 2010 = 192,5 pers.-année
  • Transparence : en 2009, plus de 90 % des rapports des services du FMI et des documents de politique générale relatifs à l’article IV et à des programmes ont été publiés
  • Objectifs : l’article premier des Statuts du FMI énonce les objectifs fondamentaux suivants :
    • promouvoir la coopération monétaire internationale;
    • faciliter l’expansion et la croissance équilibrées du commerce mondial;
    • promouvoir la stabilité des changes;
    • aider à établir un système multilatéral de paiements;
    • mettre ses ressources (moyennant des garanties adéquates) à la disposition des pays confrontés à des difficultés de balance des paiements.

Le FMI est aussi chargé d’une mission d’assistance financière pour aider les Etats à remédier les problèmes de balance de paiements. Les concours financiers sont accordés sous conditions qui imposent à l’Etat bénéficiaire la réalisation effective d’un programme. En 2009, les modalités d’octroi d’aide financière ont été totalement revues et la capacité du Fonds d’accorder des prêts a été augmentée par une augmentation des avoirs passant les DTS (droits de tirage spécial qui correspondent au montant des avoirs du FMI tout simplement) à 204 soit 308 milliards de dollars. Les DTS peuvent être échangés contre des devises entre les Etats.

En plus de la surveillance des politiques économiques nationales et régionales, du maintien de la stabilité économique, des nombreux rapports et conseils, de l’assistance financière, le FMI est doté d’une assistance technique : c'est-à-dire la possibilité pour le fonds d’offrir des formations pour aider les Etats à renforcer les capacités d’élaboration et d’exécution de la politique économique en matière d’administration fiscale, de gestion des dépenses, des politiques monétaires et de change, du contrôle et de la réglementation des systèmes bancaires, la législation et les statistiques.

Les Etats versent des quotes-parts pour alimenter les ressources du fonds. La capacité de prêt du FMI depuis le sommet du G-20 d’avril 2009 sera triplée passant de 250 à 750 milliards de dollars. Les intérêts financent les dépenses du Fonds

Gouvernance et organisation : le FMI est comptable de son action devant les gouvernements des États membres. L’organe suprême de la structure de gouvernance est le Conseil des gouverneurs, qui se compose d’un gouverneur et d’un gouverneur suppléant par État membre. Le Conseil des gouverneurs se réunit une fois par an, à l’occasion de l’Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Vingt-quatre gouverneurs siègent au Comité monétaire et financier international (CMFI), qui se réunit au moins deux fois par an.

La gestion au quotidien du FMI est assurée par son Conseil d’administration, composé de vingt-quatre administrateurs qui représentent la totalité des pays membres et dont le travail est orienté par le CMFI et appuyé par les cadres du FMI. Des réformes approuvées par les gouverneurs en décembre 2010 prévoient de modifier les Statuts de manière à ce que tous les administrateurs soient élus, alors que certains États membres pouvaient jusqu’à présent nommer leur représentant. Le Directeur général qui est Dominique Strauss Kahn pour l’instant, qui est assisté de trois Directeurs généraux adjoints, dirige les services du FMI et préside le Conseil d’administration.

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de e-economie.over-blog.com
  • : Finances publiques, économie, droit public, actualités, tout pour préparer convenablement son concours administratif
  • Contact

Profil

  • Thomas Bonne
  • Thomas Bonne
Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public 
Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques
  • Thomas Bonne Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques

Rechercher