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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 14:20
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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 13:40

Voici un article de http://consommation.blog.lemonde.fr, rédigé par Cécile Prudhomme. Je vous invite à aller jeter un oeil, pour la culture G, rien de mieux!

 

En 2011, les ménages français ont joué la prudence. Une Europe empêtrée dans la crise économique, la perspective des élections présidentielles, la montée du chômage, bon nombre de facteurs qui les ont conduits à moins consommer , et à épargner davantage.

[à quoi sert l'épargne dans l'économie : c'est par ici]

 

En 2011, confrontés à une diminution de leur pouvoir d’achat (il a baissé de 0,1 % après 0,3% en 2010), les ménages ont réduit leurs dépenses de consommation (+0.3% en volume, contre 1,4% en 2010). Ils ont préféré épargner privilégiant l’épargne plus liquide, notamment le livret A, au détriment de l’assurance-vie Le taux d’épargne a atteint 16,1% en 2011 après 15,9% en 2010. Toutes ces données, déjà publiées, sont reprises dans un document intitulé «En 2011, la consommation des ménages marque le pas » et diffusé vendredi 22 juin. Mais dans ce document l’Institut spécialisé dans la statistique dresse surtout le comportement d’achat qu’ont eu l’an dernier les ménages français. En gros, le profil type du consommateur en 2011. A savoir par exemple dans le domaine des dépenses quasi quotidiennes : les Français ont préféré se nourrir que se vêtir .

 

En 2011, la consommation en produits alimentaires, hors boissons alcoolisées et tabac s’est poursuivie (+ 1%) malgré une hausse des prix (+ 1,8 % après + 1,1 %). Les Français ont mangé plus de pains et de céréales, mais aussi de légumes (+ 1,2 % après – 0,9 %). Moins de fruits au menu (– 1,4 % après – 0,6 %), moins de viande et de poisson aussi, en raison de l’accélération des prix. Les dépenses en habillement et chaussures ont fait les frais des arbitrages des consommateurs. Une baisse des dépenses de 1,2 % en volume en 2011, après une hausse de 0,8 % en 2010. En 2011, les Français n’ont pas sacrifié au plaisir de s’équiper en produits informatiques, électroniques et optiques (+ 9,1 % après + 9,9 %). «Les achats d’ordinateurs et de périphériques accélèrent (+ 16,4 % après + 7,8 %) et sont le principal contributeur à la hausse de la consommation en économie de l’information», relève l’Insee. Le marché des téléphones mobiles est toujours aussi dynamique (+ 30,4 % après + 22,8 %), du fait de l’essor des smartphones».

 

En revanche, la consommation en téléviseurs a été divisée par trois (+ 6,1 %, après + 18,5 % en 2010 et + 33,3 % en 2009), probablement due au manque d’innovation dans le secteur et à la multiplication des supports de visionnage (TV, tablettes...). Moins de télés mais aussi moins de lave-linge, et moins de meubles. Côté distraction, les Français ont acheté moins de DVD, moins de CD, et moins de livres, un phénomène probablement dû à la montée en puissance des nouveaux supports numériques et de vidéo à distance. La consommation de supports vidéo baisse de 5,9 %, après + 4,3 % en 2010 : «le Blu-ray progresse mais ne compense pas la baisse des achats de DVD», relève l’Insee. Les achats de CD audio diminuent de 10,9 % après un recul de 12,5 %. A l’inverse, les téléchargements légaux de musique progressent de 27,5 %. Les achats de livres reculent de 3,1 %, après avoir baissé de 1,6 % en 2010.

 

Pour échapper à la morosité ambiante, les Français ont eu besoin de se détendre en jardinant -les produits de jardinage sont plébiscités en 2011 (+ 4 % après – 0,5 %)–, en faisant du sport – les achats d’équipements de sport, de camping et de plein air poursuivent leur progression (+ 3,2%)–, et en jouant pour espérer gagner le gros lot – le succès des jeux de hasard ne se dément pas (+ 4 % après + 2 %). Les Français n’ont pas abandonné les sorties, malgré la crise. «Les dépenses dans les hôtels, cafés et restaurants ralentissent en volume en 2011, mais restent orientées à la hausse (+ 1 % après + 1,5 %). La consommation de services de restauration croît de 1 %, tandis que celle de services d’hébergement augmente de 0,9 %. La fréquentation des hôtels et des campings augmente, principalement du fait des touristes français», signale l’Insee.

 

Côté automobile, les Français se sont reportés sur les voitures d’occasion (+3,9 %) au détriment des voitures neuves (– 1,4 %), pénalisées par la suppression en 2011 de la prime à la casse. Et côté logement, les dépenses que les ménages consacrent au chauffage et à l’éclairage ont diminué de 1 % en volume (pas en valeur avec la hausse des prix), après avoir augmenté de 1,4% en 2010. Mais cela n’est pas un choix du consommateur, cela provient plutôt du fait des températures douces en 2011 après une année 2010 assez froide. Cécile Prudhomme

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 16:53

Les Grands équipements culturels jouent un rôle structurant qui justifie les subventions de l'Etat et/ou des collectivités. Les études d'impacts se sont développées, notamment à l'étranger avec les menaces sur les budgets. Tout budget culturel est accompagné d'un impact économique évident, mais il faut se méfier de la comparaison entre investissements culturels et privés, et entre institutions et entreprises, qui n'a pas de sens.

 

L'équipement public ne dégage pas de bénéfice, ne fait pas faillite. La culture peut rapporter, mais sa rentabilité n'est pas financière, elle est beaucoup plus large : éducative, sociale, patrimoniale, touristique.

 

Une étude peut démontrer le souci de gestion responsable de budgets importants, y compris en terme de marketing. Mais attention à l'effet pervers, qui serait que les financeurs publics oublient les besoins de proximité, assurés par les petits équipements et leurs missions de politiques publiques.

 

Mais rappelle le Directeur de l'opéra de Lyon, travailler avec l'argent public, c'est avoir la responsabilité de bien utiliser et aussi de servir la cité. L'opéra procède en ce sens à l'étude de la fête des lumières, des évènements culturels et populaire dont l'impact économique est évalué depuis trois ans : retombées financières des consommations (23 millions d'euros), activités de production, de diffusion (57 millions) ... soit près de 80 millions d'euros. L'opéra reçoi tpar ailleurs des subventions publiques de l'ordre de 29 millions d'euros et accueille 154000 spectateurs (48% ville de Lyon, 16% Etat, 8% Région, 8% Département, recettes propres 20%). Pour un euro de subvention, l'Opéra gère 2.80 euros de retombées économiques. D'un point de vue endogène, le rayonnement est extérieur et fondé sur l'impact médiatique international de l'opéra de Lyon.

 

La promotion de l'Opéra est très active puisqu'un article sur quatre concerne l'Opéra en presse, derrière l'Olympique Lyonnais.  L'impact touristique local de l'opéra est évalué à 90 millions d'euros. In fine, la valorisation presse tourisme représente 3,10euros pour un euro de subvention et donc pour un total d'un euro investi par le financement public, 6 euros de chiffre d'affaires sont à constater environ.

 

Le déficit structurel des opéras n'est donc pas obligatoire.

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Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public 
Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques
  • Thomas Bonne Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques

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