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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 11:52

Définition du PIB(produit intérieur brut) : le PIB est la somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises (nationales ou internationales) situées sur le territoire. A ne pas confondre avec le PNB (produit national brut), qui comptabilise toutes les activités (biens et services) produits sur un territoire.

Avec un PIB estimé à plus de 15 000 milliards de dollars en 2011, les Etats-Unis restent de loin en tête du classement mondial des pays les plus riches, ou plus exactement produisant le plus de richesse. La Chine, qui avait ravi la deuxième marche du podium au Japon en 2010, est encore loin derrière avec un PIB de près de 7 000 milliards de dollars tout de même. Le PIB de la France, à 2 800 milliards de dollars, est situé en cinquième position, entre celui de l'Allemagne et celui du Brésil, qui s'est emparé de la sixième place du Royaume-Uni.

En fin de classement, on retrouve logiquement les toutes petites nations (Kiribati, São Tomé-et-Príncipe, Tuvalu ou les îles Tonga), avec des PIB qui n'atteignent pas le milliard de dollars.

Le PIB par habitant est plus représentatif que le PIB courant pour mesurer le niveau de vie d'un pays. Le classement ci-dessous est ainsi radicalement différent de celui par PIB courant. En tête, le Luxembourg affiche un PIB de 122 000 dollars par habitant, suivi du Qatar (97 000 dollars) et de la Norvège (96 000 dollars). Les Etats-Unis ne sont plus que 15e, avec un PIB par habitant de 48 000 dollars. La France est 20e avec 44 000 dollars par habitant.

En queue de peloton, la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi doivent se contenter de 200 dollars environ par habitant.

Il faudrait ensuite comparé le creusement des inégalités sociales pour se faire une idée réelle de la performance de la France.

 

 
Les pays avec le plus gros PIB par habitant (estimations 2011, prix courants)
 
  Rang Pays PIB 2011 par habitant ($) PIB 2010 par habitant ($) Evolution  
  1 Luxembourg 122 272 108 952 +12,2%  
  2 Qatar 97 967 74 901 +30,8%  
  3 Norvège 96 591 84 144 +14,8%  
  4 Suisse 84 983 67 779 +25,4%  
  5 Australie 66 984 55 672 +20,3%  
  6 Emirats arabes unis 66 625 57 884 +15,1%  
  7 Danemark 63 003 55 986 +12,5%  
  8 Suède 61 098 49 183 +24,2%  
  9 Pays-Bas 51 410 46 986 +9,4%  
  10 Canada 51 147 46 303 +10,5%  
  11 Singapour 50 714 43 117 +17,6%  
  12 Autriche 50 504 44 988 +12,3%  
  13 Finlande 50 090 44 496 +12,6%  
  14 Irlande 48 517 46 298 +4,8%  
  15 Etats-Unis 48 147 46 860 +2,7%  
  16 Belgique 48 110 42 845 +12,3%  
  17 Koweït 46 461 37 009 +25,5%  
  18 Japon 45 774 42 783 +7,0%  
  19 Alemagne 44 556 40 274 +10,6%  
  20 France 44 401 40 704 +9,1%  
 
Source : FMI
 

 

Le classement des pays par PIB (estimations 2011, prix courants)
Rang Pays PIB 2011 (milliards $) PIB 2010 (milliards $) Evolution
1 Etats-Unis 15 065 14 527 +3,7%
2 Chine 6 988 5 878 +18,9%
3 Japon 5 855 5 459 +7,3%
4 Allemagne 3 629 3 286 +10,4%
5 France 2 808 2 563 +9,6%
6 Brésil 2 518 2 090 +20,5%
7 Royaume-Uni 2 481 2 250 +10,3%
8 Italie 2 246 2 055 +9,3%
9 Russie 1 885 1 480 +27,4%
10 Inde 1 843 1 632 +13,0%
11 Canada 1 759 1 577 +11,5%
12 Espagne 1 536 1 410 +9,0%
13 Australie 1 507 1 237 +21,8%
14 Mexique 1 185 1 034 +14,6%
15 Corée 1 164 1 014 +14,7%
16 Pays-Bas 858 781 +9,9%
17 Indonésie 834 707 +18,1%
18 Turquie 763 735 +3,8%
19 Suisse 666 528 +26,1%
20 Suède 572 459 +24,6%
Source : FMI

 

 

 

 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 09:04

En vue du PLFr pour 2012, projet de loi de finances rectificative, Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi une nette baisse des prévisions de croissance du gouvernement ramenées à 0,3% pour 2012 et environ 1,2% pour 2013, contre 0,7% et 1,7% attendus respectivement jusqu'à présent, lors de son discours de politique générale (à lire ici).

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 20:30

Le développement suivant, je l'ai trouvé sur Espaces publics et je vous invite à y jeter un oeil car c'est un site très intéressant.

 

"Pour que l’industrie se développe, il faut des marchés locaux, des commandes sur le territoire et un écosystème performant et solidaire entre les entreprises de toutes tailles.

 

La confiance, les synergies et les partenariats doivent être la règle pour un résultat gagnant-gagnant.

Cette logique partenariale prend toute sa dimension au niveau des territoires. Les PMI doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement privilégié et les collectivités locales doivent structurer leurs marchés publics de manière à soutenir les PME et ETI les plus innovantes. Des modèles nouveaux doivent être impulsés par les collectivités pour rendre performants nos territoires grâce à l’industrie. Les collectivités peuvent rapprocher les acteurs et dégager des synergies en décloisonnant des entrepreneurs isolés, les compétences et l’expertise, quel que soit la taille de l’entreprise.

Les collectivités peuvent s’investir pour renforcer la confiance des industriels locaux. Cette confiance repose sur le dialogue. Le chef d’entreprise d’une PME doit se sentir reconnu, soutenu, accompagné par les partenaires et les acteurs. Il faut favoriser au niveau du territoire les rapprochements et l’adossement du tissu de PME à des grands groupes pour constituer des écosystèmes locaux. Il faut aussi soutenir les acteurs en orientant la commande publique vers les solutions les plus innovantes.

Le développement des infrastructures très-haut débit (THD) est un préalable à la réussite future du pays et implique au-delà d’un pilotage national implique une articulation avec les régions et départements. En effet, la performance de l’économie numérique de la France, sa capacité à répondre aux enjeux sociétaux et générer de la croissance repose sur sa base, son socle : les infrastructures de très-haut débit. Elles seules pourront répondre à l’explosion à venir du trafic internet et des nouveaux usages numériques. A horizon 2017, 80% de la population française devrait être couverte avec les réseaux très haut débit pour répondre aux enjeux.

Pour construire ce « socle d’avenir » basé sur le THD, il est aujourd’hui nécessaire d’envisager de nouveaux modèles à la fois de gouvernance et d’investissement, en particulier en associant les ressources et compétences des acteurs publics et privés. Le territoire doit être le lieu du partenariat public-privé tant dans le financement que dans la gouvernance. En particulier, il faut définir une ingénierie de travaux publics destinés à accueillir les réseaux de fibres optiques et l’imposer à toutes les collectivités lors des travaux de voirie.

 

L'explication en détail, c'est par ici

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 23:20

Zones franches urbaines : une prorogation au goût amer

Par Stéphane Menu Le 17/02/2012 - 

 

C'est une victoire des élus locaux de gauche comme de droite : les Zones franches urbaines (ZFU) seront prolongées pour trois ans, soit jusqu'en 2014. Cette prolongation sera assortie d'un renforcement du volet emploi, avec notamment l'obligation pour les entreprises s'installant dans ces zones d'embaucher au moins deux salariés sur trois issus de ces quartiers. Lancées en 1997 avec le souci de rétablir l'égalité territoriale, les ZFU sont aujourd'hui au nombre d'une centaine et emploient quelque 300 000 salariés. Elles autorisent des exonérations fiscales et sociales exceptionnelles pour les petites entreprises (50 salariés au plus, CA annuel inférieur à 10 M€). Les ZFU se sont mobilisées pour « arracher » cette décision, à travers la tenue, le 6 juin dernier, d'un forum national réunissant plus de 30 collectivités présidées par des élus de gauche comme de droite. Mais cette mobilisation n'a pas permis de faire revenir le gouvernement sur la clause d'embauche, qui passe d'un salarié embauché sur deux issus du quartier au lieu d'un sur trois auparavant. « Il sera difficile de faire admettre aux entreprises d'embaucher un salarié sur deux dans le quartier d'implantation », assurait en octobre 2011 Yann Airaudo, président d'Entrepreneurs en zone franche 13, estimant qu'une « embauche sur trois est plus appropriée à la réalité du marché de l'emploi dans les zones urbaines confrontées à un chômage de masse ». On ne peut pas reprocher au gouvernement de vouloir favoriser l'embauche de personnes au chômage sur le quartier d'implantation de la ZFU. Le hiatus se situe au niveau de la capacité des entreprises à respecter cette équation au regard du personnel qualifié in situ. Cette fausse bonne idée risque donc de se retourner contre des ZFU qui tentent au quotidien de relever le défi de la mixité socioprofessionnelle au cœur des quartiers en déshérence économique.


Source : Newsletter politique de la ville

 

 

Les zones franches urbaines
Fiche pratique
  DONNEZ VOTRE AVIS
Les zones franches urbaines (ZFU) sont des périmètres géographiques dans lesquels les entreprises bénéficient d’avantages fiscaux. Elles ont été créées en 1997, puis relancées en 2004. Il en existe 85 en France, dans les zones urbaines sensibles.
 
 
Dernière mise à jour : février 2012
 
L’objectif des zones franches urbaines
Créées par la loi 96-987 du 14 novembre 1996, les zones franches urbainessont destinées à relancer l’activité économique, et à favoriser l’insertion sociale et professionnelle dans les quartiers sensibles. 44 ZFU avaient vu le jour en 1997, et 41 en 2004.

Elles ont été définies selon plusieurs critères :
- l’emplacement des zones urbaines sensibles et des zones de redynamisation urbaine ;
- le nombre d’habitants, au moins 10 000 ;
- le taux de chômage ;
- le taux de la population de moins de 25 ans ;
- le taux de personnes, sans diplôme, sorties du système scolaire ;
- le potentiel fiscal de la commune.

Le principe est donc d’accorder des avantages fiscaux aux entreprises de ces quartiers dont au moins 1/3 du personnel est issu des zones urbaines sensibles de l’agglomération.

Quelles sont les entreprises concernées ?
Les avantages fiscaux liés aux zones franches urbaines concernent les entreprises installées, créées ou qui s’implantent sur ces territoires. Par ailleurs, elles doivent :
- compter moins de 50 salariés à plein temps (2 mi-temps valent 1 plein temps) ;
- répondre à la définition de petite entreprise, telle que l’entend l’Union européenne, c'est-à-dire que leur chiffre d’affaires hors taxe ne doit pas excéder 10 millions d’euros ;
- avoir une activité commerciale, libérale, artisanale ou industrielle. Cependant, elle ne doit pas appartenir aux secteurs de la construction automobile, de la construction navale, de la fabrication de fibres textiles artificielles ou synthétiques, de la sidérurgie, du transport routier de marchandises.

En outre, leur chiffre d’affaires à l’exportation doit être inférieur à 15%.

Enfin, pour bénéficier des remises fiscales, 1/3 des salariés de ces sociétés doit être issu de zones urbaines sensibles.

Les avantages fiscaux
Les entreprises répondant aux critères ci-dessus sont donc exonérées :
- de l’impôt sur les bénéfices ;
- de la taxe professionnelle ;
- des charges sociales patronales pour la partie de la rémunération mensuelle des salariés inférieure à 1,5 fois le SMIC ;
- des cotisations personnelles, pour les artisans ou commerçants ;
- de la taxe foncière pour les propriétés bâties implantées en ZFU dont l’activité rentre dans le cadre de celles admises par cette loi. 

Les entreprises de moins de 5 salariés bénéficient de ces avantages fiscaux pendant :
- 5 ans à taux plein ;
- 5 ans à 60% ;
- 2 ans à 40% ;
- 2 ans à 20%.

Les entreprises dont les effectifs sont supérieurs à 5 salariés conservent ces exonérations pendant :
- 5 ans à taux plein ;
- 1 an à 60% ;
- 1 an à 40% ;
- 1 an à 20%.

A noter : Les entreprises souhaitant s’implanter en zone franche urbainedoivent le faire avant le 31/12/2007, pour les zones ouvertes en 1997 et avant le 31/12/2008 pour celles créées au 1er janvier 2004.
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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 22:22
à la suite du débat sur la dette et la loi de 1973, voici un article de M. Denis Garnier, des échos.
La dette, cette source de profits !

C’est l'un des sujets les plus importants du moment et pourtant les causes premières de la dette sont tues ! Dans ces conditions, les bonnes réponses deviennent impossibles.

1. La baisse des impôts de 2000 à 2010 : 130 milliards

Contrairement aux vérités très largement répandues, "la dette n’est pas le résultat d’une tendance à la hausse des dépenses publiques, mais de l’effritement des recettes publiques […] Ainsi en France, un récent rapport parlementaire chiffre à 100 milliards d’euros, en 2010, le coût des baisses d’impôts consenties entre 2000 et 2010, sans même inclure les exonérations de cotisations sociales (30 milliards) et d’autres "dépenses fiscales", souligne lemanifeste des économistes atterrés.

 

Privatisation de la création monétaire ou le détournement de l'action publique

La volonté du pouvoir en place d’expliquer la dette par un excès de dépenses ne vise en fait qu’à justifier la privatisation des États, derniers remparts contre l’insatiable envie de profits des prédateurs de l’économie. Je ne peux à cet endroit que recommander vivement la lecture de "L’État prédateur" de James K. Galbraith. Vous y apprendrez comment une coalition de puissants lobbies transforme les États en "république-entreprise" et détournent l’action et les fonds publics au profit d’intérêts privés.

Combinés au "Triomphe de la cupidité" de Joseph Stilglitz  et au "Monstre doux" de Rafaelle Simone, ou bien encore à "La  trahison des économistes" de Jean-Luc Gréau, les arguments des orthodoxes de l’économie libérale mondialisée s’effondrent comme des châteaux de cartes. Les prédateurs nous essorent et nous ne sommes pas obligés d’applaudir ! Je veux verser au débat une des causes qui expliquent plus de 80% du montant de la dette actuelle de la France. C’est l’histoire de la privatisation de la création monétaire. Pour bien comprendre le phénomène, remontons dans le temps.

L’emprunt et la dette avant 1973 :

Lorsque l’État avait besoin d’investir (sur la base d’un plan), il empruntait à la banque de France sans intérêt. C’était de l’argent créé pour les besoins du pays. Cet argent prêté disparaissait au fur et à mesure des remboursements par l’État, c'est-à-dire par l’impôt collecté qui permettait le remboursement à la Banque de France.

À cette période, qui dura de 1945 à 1973, "Les trente glorieuses", il n’y avait aucun déficit, aucune dette si ce n’est les emprunts en cours auprès de la banque centrale. Si les emprunts auprès de la banque centrale étaient trop importants ou si la France ne les remboursait que partiellement, alors la création de monnaie s’apparentait à ce qu’on appelle communément la planche à billets. On imprime des billets sans valeur correspondante. Cette situation provoquait de l’inflation qui pénalisait d’une part les prêteurs (prêts de banque à taux fixes contre inflation) et d’autre part affaiblissait la France pour les échanges internationaux (inflation, produits plus chers donc moins compétitifs…).

Le pouvoir politique avait une emprise sur l’économie, qui à l’aide d’un plan pouvait programmer l’investissement de l’État sur plusieurs années. Il suffisait de maîtriser les dépenses (développement des services publics par exemple) et les recettes (impôts). L’année 1974 fut la dernière qui connut un budget excédentaire !
Il n’y avait pas de règles d’or, mais il n’y avait pas non plus de déficit. Les hausses d’impôts et de cotisations sociales étaient les leviers du financement de l’État et de ses comptes sociaux.

L’emprunt et la dette après 1973 :

Permettez-moi de reprendre les explications portées sur Wikipédia :

"La Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France (aussi appelée loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, et parfois, péjorativement, loi Rothschild, allusion au fait que Pompidou fut directeur général de la Banque Rothschild), est une loi votée en France sous l'impulsion de Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre de l'Économie et des Finances, sous la présidence de Georges Pompidou. L'article 25 de cette loi est le suivant : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France." Cet article a également été repris par l'article 104 du traité de Maastricht et par l'article 123 du traité de Lisbonne.

Cette loi modifie l'organisation de la Banque de France et affaiblit les droits du Trésor public par rapport à celle-ci. L'article 25 interdit en effet au Trésor public d'emprunter directement à la Banque de France à un taux d'intérêt faible ou nul (par création monétaire), comme il en avait jusqu'alors le droit. Les gouvernements français devront dès lors trouver d'autres sources de financement, principalement en empruntant à des taux d'intérêt plus élevés aux banques privées ou encore par des emprunts nationaux."

La dette française n’est pas une fatalité

À ce jour, la dette française s’élève à 1 650 milliards dont 1 400 milliards représentent le cumul des intérêts payés, qu’il a fallu. En 2012, les dépenses totales de l’État s'élèveront à 366 milliards d'euros et les recettes fiscales nettes à 273 milliards, soit un déficit de 93 milliards d’euros (en réalité c'est -78 milliards d'après la loi de Finances).

50 milliards d’euros d’intérêt tous les ans

Dans ces 366 milliards d’euros de dépenses figurent 50 milliards d’euros (en fait c'est 45 milliards) qui représentent les seuls intérêts de la dette à payer tous les ans - 1er poste de dépense de l’État, plus important que les dépenses de l’éducation nationale. Sans ces intérêts, le déficit n’aurait été que de 43 milliards !

Sur l’ensemble des années 1980 à 2008, les soldes primaires des budgets des administrations publiques furent en moyenne équilibrés. Les années 2009 et 2010 font figure d’exceptions.

Remettre en cause le système

Si on reste dans ce système dans lequel la dette alimente la dette, dans lequel les États se font siphonner par les "banquiers", les fonds de pension et les assurances vie, il n’y a aucune issue si ce n’est celle de revenir à la structure de l’époque prérévolutionnaire de 1789. Les seigneurs ont seulement changé l’étendue de leurs territoires. Les États seront purement et simplement privatisés, le monde du travail sera le tiers État et le pouvoir politique remplira le rôle du clergé bienveillant. Cela durera jusqu’au sanglant réveil.

Si l’on remet en cause le système, c'est-à-dire si les États retrouvent leur faculté d’emprunter sans intérêt auprès de leur banque centrale, s’ils retrouvent la maîtrise de leur économie, alors il faut revisiter l’économie avec une source d’espérance pour les peuples.

Deux scénarios sont possibles :

LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE à 0%

1) (Soit) La dette est intégralement remboursée : dans ce cas, et pour éviter tout risque de forte inflation, l’État devra monétiser progressivement les 1 600 milliards de dettes. Un échelonnement de 30 ans à 50 ans est dans ce cas nécessaire. Il ne coûtera pas plus cher que les sommes aujourd’hui versées pour payer les seuls intérêts de la dette avec l’avantage, dans ce cas, de rembourser aussi le capital, ce qui n’est pas la situation actuelle. Le problème de la maîtrise du déficit restera entier. Il faudra augmenter les recettes et réduire les dépenses non productives.

 

LE REMBOURSEMENT DU CAPITAL DE LA DETTE SANS LES INTERETS

2. (Soit) La dette est estimée comme impropre, c’est à dire, que l’État considère qu’il a déjà payé les intérêts (tous les ans en France ce sont près de 50 milliards). Quant au capital, il n’existe pas puisqu’il est créé par l’emprunt qui disparaît. Dans ce cas, la dette doit faire l’objet d’une révision totale ou partielle (comme en Grèce). En France, des 1 600 milliards, il ne resterait à rembourser au maximum que 200 milliards. Cela change tout. Dans cette nouvelle configuration, l’État récupère immédiatement 50 milliards d’Euros par an. Le déficit annuel est ainsi ramené de 90 milliards à 40 milliards et surtout, la France retrouve sa capacité d’emprunt pour investir et relancer l’économie.

La maîtrise du volume d’argent en circulation dans l’économie

Mais ces mesures ne règlent que la dette actuelle sans remettre en cause le système qui la génère. Certains parlent de séparer les banques de dépôt, banques de prêts et banques d’affaires. C’est une bonne idée qui nécessite toutefois de traiter aussi de la création monétaire. C'est-à-dire la maîtrise du volume d’argent en circulation dans l’économie. C’est tout le débat entre l’économie réelle, celle qui sert les États, les citoyens et les entreprises et l’économie que j’appellerai financière, qui est l’œuvre du monde de la spéculation. Plus le volume de la monnaie s’éloigne d’une contrepartie réelle, plus le système devient bancal et risqué. C’est la crise actuelle.

Plusieurs écoles s’affrontent pour trouver les bonnes solutions. Parmi elles, j’ai noté celle de "100 % monnaie" ! Elle consiste en un transfert de la création monétaire depuis les banques privées vers la banque centrale, en imposant aux banques commerciales des réserves de 100% des dépôts monétaires.

"L’augmentation de la masse monétaire ne pourrait plus avoir lieu comme actuellement par des émissions de nouveaux crédits des banques commerciales, mais seulement par une émission monétaire de la Banque centrale".C’est la reprise en main de l’économie par les États.

L’économie doit revenir au simple bon sens

C’est absurde diront tous les économistes orthodoxes ! C’est ce qu’il faut faire diront les hétérodoxes ! L’entre-deux existe-t-il en économie ? À ce jour, il est pour le moins évident que le système arrive à bout de souffle et qu’il conduit à de graves conséquences pour les populations et le monde du travail.

L’économie devrait revenir au simple bon sens. Quel est son but ? N’est-il pas d’organiser le développement d’une société équilibrée au centre de laquelle l’homme devient une ambition ? Qui doit organiser la cité ? Qui peut permettre de veiller aux intérêts collectifs sans oublier personne ? Là est la question !

Et moi j'ai la réponse : la cupidité et le malheur des ignorants.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 13:33

Merci à Claire Guélaud, Journaliste au Monde.

Source

 

70,4 milliards d’euros de déficit commercial cumulé en douze mois

Bien que le solde commercial de la France se soit redressé d'un milliard d'euros en novembre 2011 à  - 4,412 milliards, selon les Douanes, il n'y aura pas de miracle sur le front du commerce extérieur français. Le déficit cumulé des douze derniers mois (novembre 2010 à novembre 2011) a déjà atteint 70, 450 milliards d'euros.

Le gouvernement français a prévu un déficit record de 75 milliards  en 2011 (ce chiffre sera connu le 7 février), après les deux très mauvais crus de 2010 (- 51,45 milliards) et de 2008 (- 56 milliards). La France n'a pas connu d'excédent commercial annuel depuis 2002. C'est une des signes de la perte de compétitivité de son économie.

Comme souvent, le moindre mal de novembre est dû à une très forte poussée des livraisons de matériel de transport qui bondissent à plus de 8 milliards (dont plus de 2,2 milliards liés à un  niveau exceptionnel des livraisons d'Airbus). Pendant que le déficit commercial de la France s'établissait à 4,412 milliards, l'Allemagne a enregistré en novembre un excédent commercial de 15,1 milliards en données corrigées des variations saisonnières.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 11:24

Source : Journal le Monde du Lundi 16 Janvier 2012

Historique de la Crise des Subprimes; c''est par ici, et les évènements politiques de 2008-2009 c'est par

15 septembre 2008 La banque d’affaires américaine Lehman Brothers annonce «son intention de se déclarer en faillite». Merrill Lynch, autre établissement financier de renom, est racheté par Bank of America, pour 50milliards de dollars (35milliards d’euros). Le géant de l’assurance AIG est placé sous la tutelle du gouvernement fédéral américain.

4 octobre 2009 En Grèce, le socialiste Georges Papandréou arrive au pouvoir et annonce que le déficit budgétaire, volontairement sous-estimé, sera bien plus élevé que 6% du produit intérieur brut (PIB): il atteindra 15,4%.

2 mai 2010 Avec l’aide du Fonds monétaire international (FMI), les pays de la zone euro débloquent une aide de 110milliards d’euros pour la Grèce, incapable de refinancer sa dette sur les marchés.

10 mai Pour enrayer la contagion à d’autres pays, la zone euro crée le Fonds européen de stabilité financière (FESF, 440milliards d’euros). Avec l’aide du FMI, une enveloppe de 750milliards d’euros est disponible. La Banque centrale européenne (BCE) se met à acheter des emprunts d’Etat grecs pour enrayer les attaques des marchés.

28 novembre Une aide de 85milliards d’euros est octroyée à l’Irlande, plombée par ses banques.

3 mai 2011 Le Portugal est placé sous assistance, avec une aide de 78milliards d’euros.

21 juillet Un deuxième plan d’aide de 109milliards d’euros est adopté pour la Grèce. A cela s’ajoute une contribution de 49milliards d’euros des créanciers privés, qui acceptent une décote de 21% sur leurs emprunts d’Etat grecs.

5 août L’agence de notation Standard &Poor’s abaisse la note AAA de la dette américaine à la note inférieure AA +. Jamais, depuis que cette notation est attribuée, les émissions d’emprunts de Washington n’avaient été dégradées par une agence reconnue. Un rapport de force s'engage entre le Congrès et le Président des Etats-Unis sur la gestion de la dette.

8 août La BCE rachète de la dette italienne et espagnole.

24 août Pour réduire le déficit budgétaire, le premier ministre français, François Fillon, dévoile un plan de mesures de 12 milliards d’euros.

17 octobre L’agence de notation Moody’s annonce qu’elle va surveiller et évaluer le caractère stable de la perspective du triple A de la France au cours des trois prochains mois.

27 octobre Le deuxième plan de sauvetage de la Grèce est gonflé : il est porté à 130milliards d’euros. Les banques, elles, acceptent de renoncer à la moitié de leurs créances sur ce pays. Les outils du FESF sont renforcés.

7novembre M.Fillon annonce un nouveau plan d’économies de 65milliards d’ici à 2016, dont 18,6milliards pour la période 2012-2013.

13 janvier 2012 Standard&Poor’s dégrade les notes de neuf pays de la zone euro. Paris perd son AAA. La décision de Standard&Poor’s confirme une zone euro à quatre vitesses L’agence estime «insuffisantes» les initiatives prises par les Européens ces dernières semaines

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 09:07

standart and ploof

 

Vendredi dernier, s'est produit la dégradation de la note de la France par l'agence tant redoutée, Standart&poor's. Il s'agissait, selon Eric Israelewicz, éditorialiste pour le journal Le Monde, d'un "non-évènement" car pour les grands investisseurs, destinataires des notations, la sanction des marchés avait largement anticipé cette dégringolade. Pour eux en effet, la France ne faisait plus partie des grands Etats souverains européens les plus fiables. Depuis de longs mois, il faut payer plus pour emprunter et pour investir dans des services publics et la perte du AAA n'est par conséquent pas une catastrophe économique puique tout le monde le savait depuis de longs mois mais elle est une réalité, l'endettement à plus de 1300 milliards de dette publique n'est pas prêt de diminuer (+400 milliards depuis 2007), mais cela signifie que les collectivités porteuse de 75% de l'investissement public vont devoir faire le choix entre l'investissement à coût élevé ou le mutisme de l'offre des services publics. La perte du AAA, c'est aussi une marge de manoeuvre réduite pour l'Etat comme pour ces agents déconcentrés ou décentralisés. La perte de ce AAA mythique pour les Etats Unis ne les a pas conduit à pérécliter, mais eux, ils ont le dollar. Nous on a un euro largement remis en question et derrière une Europe politique qui doit se remobiliser, car la question de la dévaluation impossible pour les Etats souverains dans un contexte de concurrence internationale est posée et avec elle celle de donner plus de moyens de contraintes à l'Europe pour activer une économie qui depuis quelques années souffre des bulles financières. Mais rappelons que sortir de l'euro aurait des conséquence "extrêmement" néfastes : car les taux d'intérêts augmenteraient de plus de 20 à 30%. Il semble que la prise de conscience de la nécessaire réduction des déficit n'ait été que trop tardive. 

Au sein de l'Europe, il y a désormais deux Europes : celle du Sud, à l'image d'une gestion financière mauvaise et celle du Nord, dont la rigueur publique est exemplaire, et dont l'image alimente un réel potentiel de croissance. Il y a désormais un mur psychologique entre la France et l'Allemagne, et à leur image il y a l'Espagne et la Grèce et en face la Suède et le Danemark.

Dans son communiqué, l’agence est particulièrement sévère avec la gouvernance européenne. Elle pointe notamment comme facteur de stress «le conflit ouvert et prolongé entre les décideurs européens», puis juge que «l’efficacité, la stabilité et la visibilité des politiques et des institutions européennes n’ont pas été aussi fermes que ce que nous croyons nécessaire.»

les politiques de rigueur extrême menées en Europe risquent d’aggraver encore la situation: «Nous croyons qu’un paquet de réformes ne reposant que sur le seul pilier de l’austérité budgétaire risque de devenir auto-destructeur », explique S&P, pointant des risques de chute de la consommation et des rentrées fiscales.

Un acteur trouve grâce aux yeux des S&P: la Banque centrale européenne (BCE), qui a réussi à éviter « un effondrement de la confiance des marchés», en accordant aux banques des montagnes de liquidités.

Les dégradations de S &P sont sévères pour quatre pays. En premier lieu l’Italie. Désormais évaluée BBB +, la Péninsule est notée comme l’Afrique du Sud ou la Thaïlande et n’est plus qu’à deux cransde la catégorie «junkbonds». Lestée d’une dette de 1900milliards d’euros (120% du produit intérieur brut), elle est confrontée également,selonS&P,à un «faible potentiel de croissance».

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 21:08
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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 11:47
Nantes Saint-Nazaire en Pôles position

Signe de la vitalité des programmes de R&D, quatre pôles de compétitivité impliquant directement la métropole Nantes Saint-Nazaire ont été labellisés par l'Etat. Des pôles qui mettent en synergie industriels, laboratoires et écoles. Objectif : développer leur compétitivité et leur visibilité internationale en valorisant leurs atouts respectifs, notamment en matière d'innovation et de recherche. 


Le pôle EMC2 (sigle d'Ensembles Métalliques & Composites Complexes) compte 130 adhérents dont 80 PME/PMI et 35 partenaires scientiques structurés autour d'Airbus, de DCNS, de STX Europe (Chantiers de l'Atlantique), d'ACI (Renault) et de Bénéteau. Un pôle unique en France et qui a déjà engagé de nombreux projets. 

Nantes s'est également positionnée comme ville phare en matière de biothérapies avec pour porte-drapeau le pôle Atlantic Biotherapies regroupant une quarantaine d'entreprises ou de laboratoires nantais et angevins. « Un pôle qui devrait attirer encore de nouvelles entreprises du secteur » se réjouit Franck Grimaud, PDG de Vivalis, spécialisée dans la production de protéines thérapeutiques. 

Le pôle Génie Civil Ecoconstruction rassemble des entreprises et organismes du bâtiment, du génie civil ou de la voirie. « Ce pôle a vocation à se déployer sur la France entière » souligne Bernard Théret, son président. 

Pour les nouvelles technologies, des laboratoires et instituts nantais sont partie prenantes du pôle breton Images et Réseaux spécialisé dans les nouveaux modes de diffusion de l'image (téléphonie, DVD, TNT, vidéo...). 

Autant de pôles diversifiés qui permettent à la métropole nanto-nazairienne de ne pas dépendre d'une mono-activité en matière d'innovation. 

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  • Thomas Bonne
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Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public 
Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques
  • Thomas Bonne Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques

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